Le sol est vivant, oui, c’est indéniable. Nous l’étudions comme une simple succession de couches (horizons) abritant des organismes vivants ayant entre eux quelques interactions, c’est dommage.

Mon potager en juillet par temps de pluie – Un désordre comestible
Le sol est un être vivant composé d’organes particuliers (champignons, micro-faune, faune, etc.) ayant entre eux des liens incroyablement complexes et inexplorés, à l’image de nos organismes qui sont de véritables équilibres physico-chimiques. Plus qu’un simple plancher reposant sur des matières en fusion, le sol est un formidable digesteur qui à la fois nourrit et digère la vie dans un équilibre très complexe et un renouveau constant. Actuellement nous ne comprenons qu’une infime partie de son fonctionnement, et c’est ce qui pose problème.
M. Fukuoka, fondateur d’une méthode de culture basée sur le « non-agir » disait ceci: « Ce dont il faut avoir peur dans la science moderne appliquée est son dédain pour le mystère, sa volonté de réduire la vie à ce qui est connu et d’agir avec la prétention que ce qu’elle ne connaît pas peut être ignoré en toute sécurité »
Un estomac retourné…
Le sol est un système de digestion très élaboré et extrêmement résilient. Je propose à ce sujet un petit visionnage d’un exposé de monsieur Hervé Coves au sujet de la limace qui, outre vous réconcilier avec ce gastéropode, va vous éclairer sur la formidable vitalité et la complexité du sol. Une autre de ses vidéos aborde la fertilité et la fécondité dans les vergers qui permet d’avoir une vision étendue de la complexité et de la beauté du sol.

Entente discrète entre épinards et agarics